Le paillasson
Je prie le ciel, la terre et le saint esprit
Je prie pour que tu reviennes donner un sens à ma vie
Je prie les arbres, les oiseaux peut importe
Je veux que tu ouvres à nouveau ma porte
Je n'ai jamais touché la clé sous le paillasson
Elle est restée là toutes les saisons
Où ton absence a cruellement raisonné
De tes pas sur les lattes du planché
Rien n'a plus jamais changé de place
Le frigo s'est rempli de glace
J'ai laissé moisir ton fromage préféré
Jeté le sel au goût de tes baisers
J'ai supplié à déchirer les draps
Que ma taille soit cintrée par tes bras
Hurlée au loup dans la nuit glaciale
Plus fort que ces tempêtes infernales
Les années ont vu mon corps s'éteindre
D'avoir manqué de nos étreintes
Les cicatrices profondes toujours visibles
Ont eu raison de cet amour que j'avais cru invincible
Reviens mon amour, je vais mourir
Je veux t'embrasser avant de partir
Ma supplique se perd dans le silence
Mon coeur à tes yeux n'a plus d'importance ...
Marie Buisson
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