De l'encre et du papier

De l'encre et du papier

LE VIRTUEL S'APPELLE CHIMERES " mes silences sont le cri de mes pensées .....abimée "


Portée disparue

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J'écris et puis j'efface, rien ne se passe

 

les lignes sont portées disparues, elles se sont perdues

quelque part dans les dédales de l'espace intersidéral 

j'écris et puis j'efface, rien entre les espaces 

incohérence de la phrase, je ne suis plus en phase

je n'écris plus, l'histoire trop mal vécue 

elle refait surface, me bouscule, me gifle en pleine face

sur le sable assise j'attends indécise 

continue me dit la voix, fais la paix avec toi 

il t'a abimé, mais regarde les flots l'ont emporté

tu as vu un mirage, ce n'était pas lui sur la plage 

j'écris et l'idée de lui devient floue, se perd dans les remous 

il est là devant, sa silhouette m'attend 

mais c'était il y a longtemps, la dune forme un long ruban 

l'horizon estompe le souvenir, il faut écrire  

 

 

 

 

 


04/03/2016
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Une image sur le lieu

carte de situation du lieu ...pour les photos se rendre dans album et puis le bassin . Bon voyage . 

 

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25/02/2016
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Pause

l'histoire est en pause, elle attend pour l'instant sur la plage du Pyla avant d'apréhender la Salie .

 

elle est restée un moment sur la plage du pyla, assise à regarder en face d'elle le banc D'arguin et la pointe du cap Ferret . Image d'un tableau sorti des embruns, il fait encore frais et le ciel est dégagé. La lumière se reflète sur l'océan et au loin le phare blanc et rouge offre sa pointe fière. 

Elle attend que revienne l'envie d'écrire cette histoire du passée et présente dans sa chair. L'abordage de la plage de la salie ne se fera pas sans douleur car c'est là que ......

et leurs pas ont laissé des empreintes dans le sable, les dunes se souviennent peut-être encore ...on le saura plus tard . 

 

Marie Buisson 


24/02/2016
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l'image

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22/02/2016
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promenade, la Salie .

Écrire tout ceci était difficile, je devais faire face aux souvenirs et remuer des moments agréables qui avait fait mon enfer . Je devais repartir à zéro et pour cela je devais mettre noir sur blanc tout cette étape de ma vie pour tirer un trait . Devant moi s'ouvraient encore quelques années avec lesquelles je voulais vivre en paix .

Je venais d'écrire une étape importante et avant de poursuivre ce matin, je voulais d'abord faire cette ballade . Hier , j'avais remué trop de choses, et demain était un autre jour,

j'avais pris mon petit déjeuner en dehors de la chambre de bonne heure et fin prête pour avaler quelques kilomètres de la plage de la corniche qui partait du bas de l'hôtel, jusqu'au bout de la plage de la salie. Nous étions au printemps et les touristes n'avaient pas encore débarquer en masse. Le temps était toujours aussi doux, il faisait déjà 12° à 8h et la météo annonçait au plus fort de la journée quelques 22° , c'était suffisant, voir idéal pour la lumière et une longue marche . J'avais commander un repas pique-nique à emporter, une bouteille d'eau, mon appareil photo en bonne place dans mon petit sac et je pouvais me mettre en route.

Comme je le souhaitais, le sable était vierge de toute trace de pas, la dune se jetais encore à mes pieds jusqu'à la plage du petit Nice et la vue sur le banc d'Arguin , ensuite traverser celle de la lagune qui au bout m'offrait en droite ligne la Salie, majestueusement sauvage et sans l'ombre d'un adepte du bronzage . Rien, personne, juste elle et moi . Je marchais à fleur d'eau, l'ocean à marée basse , les vaguelettes venaient me chatouiller les pieds juste ce qu'il fallait pour ravigoter le sang dans mes veines et me donner cette énergie qu'il me serait bien utile pour poursuivre plus tard mon récit .

J'étais à cet instant heureuse, je respirais par tous mes sens, les embruns, l'iode, la fraîcheur du matin, le soleil qui se levait sans me bousculer. J'avais attendu cette promenade comme on attend, enfant, un cadeau. Pourquoi cette plage m'attirait-elle autant, je le savais, et les raisons étaient mauvaises si je voulais me rendre sur la voix de la guérison totale mais si j'avais l'air décidée à guérir complètement, mon cœur lui n'était pas encore prêt à lâcher, il était encore attaché par un lien invisible à lui . La raison et le cœur étaient séparés depuis longtemps et pour les remettre en accord, le travail était long . Il subsistait toujours en lui ce quelque chose qui vous poussait à aimer encore, le cœur était un rebelle , un résistant . Aimer quel bonheur, il chante et danse dans ta poitrine mais désaimer, qui peut le faire d'un claquement des mains ? J'ai essayé, j'ai abandonné, je crois que la seule solution aurait été de l'arracher et de demander une greffe d'un cœur tout nouveau tout propre, vierge de tout amour, de toute souffrance .

Alors même si de mauvaises raisons me poussaient sur cette plage, je le prenais sur moi, traiter le mal par le mal, le venin et le contre-poison. Il fallait s'infliger parfois des douleurs pour guérir les douleurs . Et pourtant aimer était la plus belle chose,

j'ai cru que cela serait plus facile d'être ici, les mois passés à régler le divorce m'avaient occupé l'esprit pleinement. Je prenais un nouveau chemin et l'espoir d'être enfin libérée d'un fantôme mais ce n'était pas le cas, le constat était là devant moins dans sa plus belle image , la plage , cette plage , la Salie. L'amour ne guérit-il jamais ? 


12/02/2016
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