Poèmes de David
C'te fille
C'te fille
C'était comme un papier froissé
En boule au fond d´son panier
C'te fille
Fallait juste la déplier
L'aider un peu à retrouver
Ses billes
Mais moi, j'étais comme un volcan
Et le coeur à feu et à sang
Bastille !
Je suis revenu sur mes pas
Au lieu de lui tendre mes bras
Coquille
C'est elle qui un beau matin
Est venue pour glisser sa main
Surprise
Sous la toile, il ne fallait pas
Deja oh, bien usée de ma
Chemise
Comme deux soldats épuisés
Aux guerres d'amour écorchés
Balise !
On s'en est remis à nos peaux
Et vers la Vie, on a fait nos
Valises
Depuis, l'encre de son amour
Tache mes habits de velours
J'm'habille !
Et je noie toutes mes colères
Dans l'océan de ses yeux verts
Vanille
Et dire..
Qu'c'était comme un papier froissé
En boule, au fond d'son panier
C'te fille !
le 24 février 2015
David Zbirou
Inspiré par trois mots de Roland Metzger (il faut déplier)
Tous droits réservés 2015
dis c'est comment l'amour
Ça se vit ? Ça se rêve ?
Qu'est-ce qu'il y a aprés
Quand le matin se lève ?
Dis, ca naît quand l'amour ?
Dis, toi qui l'as connu
Par hasard ? Au detour
D'une fille ? d'une rue ?
Oui, c'est comment ce jour
Où l'amour se reveille
Dans deux coeurs engourdis
Par un trop long sommeil ?
Dis, ça fait quoi l'amour
A nos âmes en sommeil
Pour qu'un autre que nous
En nous-même s'éveille ?
Dis, ça fait mal l'amour ?
Que faire quand on s'y blesse ?
Peut-on mourir pour
Une seule caresse ?
Et ça vaut quoi l'amour ?
Et comment ça se paye ?
Si ça fait de nos jours
Des cendres ou des soleils ?
Dis, c'est parce que l'amour
C'est comme la lumière
Qu'on appelle au secours
Le jour où on le perd ?
Dis, si c'est tout ça l'amour
Dis, toi qui l'a connu
Tu dois etre bien bête
De l'avoir perdu
David Zbirou
Tous Droits Reservés
–
de l'autre côté de l'amer
Elle vit
De l'autre côté de l'amer
Entre le Ciel et ses déserts
Et dans l'ocean de ses yeux
Je lis
Des mots qui se lisent a l'envers
Des mots de légendes bèrbères
Qui parlent de neige et feu
Je suis
Tout le contraire de ses livres
Un homme qui ne sait pas vivre
Une offense a la liberté
L'envie
De confidentes qui se livrent
De voyages et de bateaux ivres
Ne m'a jamais même éffleuré
C'est quoi
Ce fil qui passe entre nos ames
Qui fait qu'entre toutes les femmes
Elle est la seule à susciter
L'émoi
Et puis ces rires, et puis ces larmes
Qui avaient déposé leurs armes
Aux portes de mes cecités
J'irai
De l'autre cote de la mer
Je traverserai nos déserts
Et dans l'ocean de ses mains
Oh oui, j'irai
Au nom du Ciel ou de l'Enfer
Pêcher des poissons de lumière
J'irai
Aujourd'hui
Ou demain
David Zbirou
source photo : http://hadon.wordpress.com/2010/08/10/la-fille-dans-la-mer/