De l'encre et du papier

De l'encre et du papier

Les caresses

Il jouait de ses caresses comme un virtuose
Ma peau frissonnait de tant de tendresse
Des mains douces et agiles sur mes cuisses
J'étais les touches d'un piano pour ses doigts
Il jouait des heures sans lassitude aucune

Et moi lascive je lui offrais la cambrure de mon dos

Elles glissaient dans les moindres recoins
Sachant appuyer sur la note qui me ferait gémir

Des caresses promises à l'ivresse de nuits 

Qui ne voyait la fin qu'au lever du petit matin
Le Mozart des caresses était dans mon lit
Nul autre n'aurait su joué aussi bien
Pour moi ,cette sonate à deux mains .

 

Marie Buisson 

 

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24/01/2016
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