De l'encre et du papier

De l'encre et du papier

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Mon repas terminé, je pris mon café avec deux carrés de chocolat. Rituel immuable et tellement agréable en n'importe qu'elle saison. Devant un feu de cheminée l'hiver, sur la terrasse ombragée l'été, le café était une caresse faite au palais. Il était le seul de ma journée. Le matin j'étais plutôt chicorée/café avec un peu de lait, dans un grand mug quelque soit la saison. Ensuite je pouvais m'abreuver de toutes sortes de tisanes tout au long de ma journée, l'odeur accompagnait l'écriture, fruits rouges, orange cannelle, menthe réglisse, thé vert citron. Quand d'autres auteurs avaient un chat moi j'avais mon mug fumant de tisanes. Peut-être le chat était-il réservé aux auteurs confirmés. Une pensée qui me faisait sourire, car en fait le chat n'avait tout simplement pas de place avec moi, il n'aurait pas eu une vie de ronrons/calins mais d'ennuis. Confortablement installée dans le fauteuil de mon père devant la fenêtre, je regardais le jardin sans vraiment le voir. Je n'aimais pas me poser ainsi, sachant que le chagrin n'était pas loin. Toute la belle détermination que j'avais, n'empêchait en rien de faire remonter la peine qui m'accablait malgré tout.
Il n'était plus de ce monde et malgré ce qu'il m'avait fait endurer, ce n'était pas quelque chose que je souhaitais ni à lui ni à personne. La mort est toujours cruelle pour quelqu'un et pour lui, c'est ses enfants qui devaient être dans la douleur. je connaissais trop cette dernière pour vouloir qu'elle atteigne les autres. Il n'avait pas été correct avec moi, c'est le moins qu'on puisse dire. Il s'était comporté comme le dernier des derniers. J'ai longtemps attendu de lui une explication franche et sincère mais l'homme était lâche, l'homme n'avait cure de ses victimes, l'homme était en fait marié et bien loin de vouloir des autres femmes, une relation autre qu'une distraction. Quand je l'ai compris, il était trop tard. Le sentiment qui cogne dans la poitrine te rend aveugle et même débile souvent. Il a cogné, frappé et frappé encore, je l'ai laissé entré en me disant -"enfin un qui n'est pas comme les autres ". et merde ! C'était du toc, du vent, du made in china, c'était même pire que ça, c'était un narcissique, un pervers, un manipulateur, un menteur, un mauvais joueur, un attrape-coeur qui vous l'arrache une fois qu'il a fini d'user son jouet. Albert le bel hidalgo, qui avait quitté les terrains de jeux pelousés un peu trop vite, si prématurément, qu'il avait été frustré de ne plus vider toute sa testostérone dans les cages. Rangé dans sa vie, marié, divorcé, remarié pour de bon et bon père de famille. Un travail de fonctionnaire, pépère, trop pépère et l'ennui s'installe. Dans son bureau, les journées s'égrènent dans une ambiance molle. Il faut remettre un peu de sel, un peu de poivre et là devant lui, l'objet qui deviendra son ami intime, son arme secrète contre la monotonie. C'était la seule déduction que je pouvais faire pour comprendre ses agissements et son comportement. Cela m'avait aidé pour lui pardonner aussi. Il avait fallu que je me persuade qu'il était mal dans sa vie et que je n'étais en rien responsable de ses faiblesses. Il était malade rien de plus et je n'y pouvais rien. J'ai avancé avec ça comme j'ai pu. J'ai rangé mon amour pour lui dans un coin de mon coeur. Je me suis jetée dans l'écriture de plus belle et la vie a suivi son cour, j'ai survécu et lui a continué à faire des victimes, certainement. Mais ce n'était pas mon problème, il n'était plus mon problème. Je n'ai plus cherché à aimer quelqu'un. J'ai butiné comme une abeille, de flirts en flirts sans m'attarder, sans prendre le temps de fabriquer le miel pour nourrir une relation. Je n'avais plus envie de poser mes sentiments sur une peau qui risquait de ne pas en prendre soin, de leur manquer de respect. Les hommes n'étaient pas tous pareil peut-être, mais je n'avais plus envie de chercher le trésor. Albert que ton âme et tes mensonges reposent en paix
Tu étais mort . Fin.

le jour de ta mort fut le premier jour du reste de ma vie . C'est triste à dire , mais elle fut un electrochoc . Elle me reveilla d'un long sommeil. J'avais mis l'existence dans une sorte de bulle confortable , ne m'obligeant plus à sortir et à fréquenter les autres. Je ne faisais plus d'effort pour être sociable. Je t'ai longtemps accusé de mon état végétatif , alors qu´en fait j'étais seule fautive de me complaire dans mon chagrin. En vérité tu ne méritais en rien que je me punisse comme tu n´avais pas mérité l'amour que je t'avais accordé . Tu ne meritais aucun égard . Les hommes comme toi avaient même bien de la chance d'avoir souvent des femmes auprès d'eux qui les veneraient même en connaissance de leur infidélité . 

j'avais avalé mon café et partie dans ma réflexion, je n'avais même pas reposé la tasse,elle était encore dans ma main. Je sortie de ces pensées, il fallait aue je m'active. Les après-midi étaient courts en cette saison. Une fois la nuit tombée, on n'avait plus grand chose à faire dehors. Je m'habillais chaudement , j'allais cette fois, prendre la voiture et rendre cisite à sa majesté , il y a avit du soleil alors je devais en profiter sans tardé. Le temps pouvait changer très vite et la dune sous le mauvais temps, c'était beau mais sans l'escalier , un peu plus compliqué à gravir , alors je préférais avoir un beau et grand soleil pour me pousser en haut. 

La dune était une merveille de la nature . 



16/11/2017
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