De l'encre et du papier

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Le jour de ta mort fut le premier jour du reste de ma vie . C'est triste à dire , mais elle fut un electrochoc . Elle me reveilla d'un long sommeil. J'avais mis mon existence dans une sorte de bulle confortable , ne m'obligeant plus à sortir et à fréquenter les autres. Je ne faisais plus d'effort pour être sociable. Je t'ai longtemps accusé de mon état végétatif, alors qu´en fait j'étais seule fautive de me complaire dans mon chagrin. En vérité tu ne méritais en rien que je me punisse tout comme tu n'avais pas mérité l'amour que je t'avais accordé . Tu ne meritais aucun égard . Les hommes comme toi avaient même bien de la chance d'avoir souvent des femmes auprès d'eux qui les veneraient même en connaissance de leur infidélité . 
j'avais avalé mon café et partie dans ma réflexion, je n'avais même pas reposé la tasse,elle était encore dans ma main. Je sortie de ces pensées, il fallait aue je m'active. Les après-midi étaient courts en cette saison. Une fois la nuit tombée, on n'avait plus grand chose à faire dehors. Je m'habillais chaudement , j'allais cette fois, prendre la voiture et rendre cisite à sa majesté , il y a avait du soleil alors je devais en profiter sans tardé. Le temps pouvait changer très vite et la dune sous le mauvais temps, c'était beau mais sans l'escalier , un peu plus compliqué à gravir , alors je préférais avoir un beau et grand soleil pour me pousser en haut. 
La dune du Pilat était une merveille de la nature. Façonnée par les tempêtes et le vent, elle dominait majestueuse, l'entrée du Bassin. Haute de presque 111 mètres, il est clair qu'elle n'avait aucune intention de rivaliser avec les sommets alpins, mais elle était un sommet dans cette vaste étendue plate faite de pins. De sa cime on avait un contraste de trois couleurs, le bleu de l'étendue océane, le blond de la dune et le vert de la forêt des landes. Majestueux. Je ne me suis jamais lassée d'admirer le spectacle. Et quelque soit la saison, c'était toujours grandiose. La lumière, les couchés de soleil, le vent qui faisait onduler le sable, un lieu unique. Quand on avait gravi une fois la dune, on avait qu'une envie, y revenir et remonter avec ou sans escaliers. En tout temps et toutes saisons. La dune et son pouvoir d'attraction. Une fois là haut, mon défi chaque fois était de prendre des photos en évitant les fouleurs de sables, toujours nombreux. Comme j'évitais la pleine saison c'était quand même plus facile, et de ce fait j'avais plusieurs fois réussi des clichés vierges de promeneurs. J'aimais me retrouver là haut et admirer le banc d'Arguin face à elle. Une vue et une perspective en perpétuelles mouvement. Le banc vivait avec les marée et quand nous étions à marée basse, apparaissaient alors les champs ostréicoles, un tableau vivant.
( De vous décrire ici et par les mots, cette dune, me procure des sensations intenses de bonheurs. )
Je m'offrais parfois un autre endroit pour l'admirer. Un lieu bien connu de la Jet set, l'établissement " la Corniche ". Je réservais une table face à la mer en juillet et là je savourais tout, un bon vin, un repas savoureux et le spectacle face à moi. Le couché de soleil et la dune à mes pieds qui enfilait sa robe de bal, tout de rose vêtue elle entamait une danse avec la soleil pour finir dans les bras de la lune, ma dune ...



21/11/2017
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