De l'encre et du papier

De l'encre et du papier

Article sans titre

L'histoire improvisée, la fiancée de la Dune

 

Je ne vous parlerai pas trop ici de celui qui m'accompagne. Je n'en parlerai pas plus qu'il ne faut, car il est inutile d'étaler son bonheur quand on veut le garder à l'abris, hors de vue des yeux mauvais, des jalousies, des envieux. C'est pourtant l'amour qu'il faut partager, exposer, montrer et prouver. Il m'en a tant coûté de guérir et de le retrouver que je ne vous en partagerai égoïstement, qu'un petit morceau. 
Me voici à l'abris des dunes de la salie, en ce matin de mai, j'observe l'océan, il fait doux. Il est assis près de moi. Il apprécie cet endroit comme moi. Il a apprivoisé mes craintes. Il ne dit rien et parfois il parle pour rien, il parle du temps, des couleurs, dans le vide avec des mots simples. Il parle au sable, au chien qui passe sur la plage, il parle aux vagues en riant, en jetant ses pieds dans l'eau froide. Il est un peu étrange, un peu fou, un peu timide, un peu lunaire, un peu les pieds sur terre, un peu de tout. 
Mais surtout il est beaucoup de tout ce que je voulais, tout ce que je cherchais et ne trouvais pas. Il est, plus que tout, pas eux, pas marié, pas mensongé, pas manipulateur, il n'est pas un usurpateur. 
Il m'accompagne, marche à mes côté, on ne se marche pas sur les pieds. Il regarde dans ma direction en suivant la sienne et c'est la même. il m'aime. Je l'aime.
Nous quittons la Salie. 
Il rentre chez lui e je m'en vais du côté de chez moi. On se sépare souvent pour se retrouver tout le temps. 
Aujourd'hui j'ai envie de faire le sentier du littoral du côté d'Audenge. Je mange un morceau rapidement en arrivant à la maison. Je me chausse de bonnes chaussures, et enfile un coupe-vent. Mon sac à dos est prêt, je n'ai besoin que d'eau, d'une collation et surtout de mon appareil photo. Mes clés de voiture et me voilà repartie. 
Je vous sais déçus. Vous attendiez que je vous conte une belle histoire et au lieu de ça je termine ce récit en vous trainant jusqu'au bord du Bassin, je vous entraine dans une marche alors que vous auriez voulu des baisers, des " il m'enlace et me bouscule sur le lit ". Je sais c'est cruel de vous faire miroiter de l'amour alors que je vous fais marcher. Et pourtant c'est bien d'une histoire d'amour qu'il s'agit, l'histoire d'un Bassin sur lequel j'ai guéri mes chagrins et qui m'offre à présent la sérénité que je désirais. Ce qui est important, pour vous qui me lisez, c'est de comprendre que l'essentiel n'est pas dans une description détaillée d'une histoire d'amour mais qu'en quelques mots, vous en saisissiez l'intensité. Elle vous semblera plus crédible et plus sincère. J'ai toujours eu horreur de la série Arlequin que mes amies dévoraient au lycée. Je savais que ces histoires ne pouvaient exister. Je n'avais pas envie de rêver pour rien. Je voulais rêver du réel, du possible, de l'envisageable. 
Je vous assure que cet endroit va vous plaire, je ne vous ai pas encore conduit jusqu'à Audenge...allez on y va, suivez moi...

 

Marie Buisson le 17/02/2018

Audenge et son port. C'est parti pour la promenade, un aprés-midi dans l'air iodé et doux d'un petit port ostréicole détaché du village, loin du bruit, loin de la cohue contre laquelle on se cogne en été. Au port d'Audenge, il y a le pêcheur, le nageur, le promeneur, l'ostréiculteur, l'observateur, le marcheur, le contemplateur. Tous ces "eurs" se croisent et se mêlent à la vie d'un bout du bassin dans la tranquillité d'un lieu protégé et authentique. Le nageur fait ses longueurs dans une piscine d'eau de mer, on est loin du bleu lagon et du traitement au chlore de la piscine traditionnelle. Je les admire en passant, de voir cette motivation qui les pousse dans une eau trouble, salée et froide. Je m'engage sur le sentier de Graveyron. Une boucle de 6 kilomètres serpentant au milieu des près salés. Mon petit compact en main, une paire de jumelles accrochées au sac à dos et me voilà prête pour observer, photographier toute la faune et la flore de cet endroit unique.
Audenge se situe entre Biganos et Lanton. On se trouve dans une partie du Bassin propice à l'observation des oiseaux, non loin de la réserve ornithologique du Teich. Prenez la peine de fouiller un peu leur site et vous aurez la liste de tous les oiseaux migrateurs qui font une pause dans ce lieu et comme je les comprends. J'ai été peut-être moi-même, un des leurs dans une vie antérieure, cela expliquerait l'attirance que j'ai toujours eue pour le Bassin. Cet amour profond pour ce bout de terre, qui m'a toujours apporté le repos et la sérénité. Chaque fois que je rentrais sur Chambery après mes séjours, j'étais dans la béatitude tous les jours qui suivaient. Je mettais du temps à revenir à la réalité du lieu où j'habitais les trois quarts de l'année. Et puis la vie reprenait son cours et là je recommençais à compter les semaines qui allaient me séparer de lui. J'ai envie de vous dire que le Bassin est mon amant spirituel. Il est celui qui ne trahira jamais, sur lequel je peux poser ma tête, lui vider mon sac et respirer un bon coup. 
J'avais été un oiseau migrateur, lequel peut importe. Je revenais dans cette vie en tant qu'humain pour me poser définitivement dans un endroit qui m'avait donné le repos et protégé des chasseurs, des pièges et des êtres tordus que la planète portait lourdement. 
Cette pensée m'avait perdue dans mes souvenirs, les mauvais. J'avançais sur le sentier et plutôt que d'avoir la réaction habituelle, c'est à dire des larmes au goût amer, je me surpris à sourire, j'ai secoué la tête et regardé tout autour de moi. J'avais envie de tendre les bras et de tourner, de m'enivrer, je savais qu'ici et maintenant plus rien ne m'atteindrait. 
La lumière était parfaite tout comme la météo. Il devait faire une vingtaine de degrés. Entre les roseaux, je guettais un cygne, un foulque, un héron. Il y avait tellement à admirer. J'aurais aimé vous photographier même le calme qui habitait ce lieu, plus intime que le domaine de Certes qui suivait. Bien que je l'aimais beaucoup aussi, mais il fallait plus de temps pour le parcourir, 14 kilomètres. Il m'était arrivé de faire les deux mais uniquement en compagnie d'amis. Une voiture devait pouvoir nous récupérer au bout de la marche du côté de Lanton. 
Je m'arrêtais quelques minutes pour admirer l'étendue du Bassin à l'extrémité du sentier. Cette pointe au sud-est était fascinante. Nous étions encore dans le Delta de la Leyre, rivière vitale pour tout l'écosystème. C'est elle qui amenait l'eau douce et avec elle une telle richesse. Cette zone d'ailleurs a été classée site Ramsar, c'est une récompense qui distingue les sites remarquables de zones humides dans le monde. La qualité de sa biodiversité méritait une distinction, 330 espèces d'oiseaux recensées dont six espèces remarquables comme le gorge bleu, le bernache-cravant ou la spatule d'Europe. Ici je pense que le monde se posait aussi pour respirer, il s'asseyait et comme moi, laissait son regard errer. Je suis sure qu'il venait pour les même raisons.
Je ne sais pas si les mots étaient suffisants pour vous entrainer avec moi. Je ne sais pas si à travers eux vous pourrez imaginer ce que mes yeux voient. Je ne sais pas si cette balade dans le creux silencieux du Bassin, vous fera oublier un instant, qu'il y avait dans le chapitre précédent, l'éventualité que mes mots vous transportent dans une histoire d'amour. Je ne sais pas si vous me pardonnerez le silence sur cette dernière. Je n'en sais rien du tout, j'ai juste eu le besoin de vous prendre par la main et de vous entrainer avec moi. Vous emmener dans le secret de mes pas...

 

@MarieBuisson le 28/02/2018

 

 

Cette histoire j'aurai pu l'écrire autrement. Vous conter la vérité rien que la vérité. Ou bien pas d'histoire mais juste témoigner. Retracer les contour d'un passé trop présent et user de mots plus violents dans une sorte de dernier souffle. Expulser une fois pour toute la douleur, la souffrance d'une rencontre avortée. La douleur d'un énorme mensonge offert avec des fleurs. Le cadeau d'un homme à femme, mal dans sa vie, mal dans ses baskets, pas à sa place mais forcé de l'être. Par lâcheté, manque de courage, peur des regards et des jugements. Fier jusqu'à en être aveugle. S'octroyant le droit d'user d'un pouvoir qu'il sait avoir. Un homme qui n'a jamais regardé en face ses blessures d'enfant, d'adolescent et d'adulte. Il les a cumulé couche par couche en un gros gâteau indigeste. Il n'a trouvé que le mal pour se guérir du sien. Il n'a vu qu'en la femme, pas la sienne, le moyen de "tuer" la mère, de tuer l'enfance et la honte d'un passé douloureux. Jouer l'aveugle pour ne pas s'avouer qui il est vraiment. Mais avoir à la maison, la femme/mère/épouse parfaite pour la société, la femme du paraitre, la parade parfaite pour s'asseoir sur une vie à l'image d'une réussite. Se montrer sous l'aspect de l'homme posé, intelligent, discret, secret même. Donné l'image c'est là l'essentiel. Il ne faut pas se dévoiler tout en restant actif sur le plan sociétal. Un dosage subtil qui demande beaucoup d'adresse. L'art de montrer ce qu'on veut de soi. La manipulation est son fort, c'est un outil indispensable pour amener qui on veut où on veut. Certainement qu'il faut aussi être dans l'égoïsme, le narcissisme pour agir comme il le fait. Sans scrupule, sans remord sur les actes qu'il commet. Il sait se protéger. Il va vous dire que c'est son jardin secret et dés lors il vous faut fuir. 
J'aurai pu vous la raconter façon brutal sans passer par la romance. Vous la servir sans artifice mais elle aurait manqué de saveurs. Elle n'aurait même pas retenue votre attention tellement elle est banale dans son état brut et réel. Alors j'ai enrobé, inventé, créé, imaginé, embelli. J'ai fait dans l'édulcoré pour mentir, et surement à moi même par l'occasion. Je l'ai posé sur le papier comme on pose un animal blessé sur sa couche. Et en écrivant de la sorte je me suis rendue coupable de l'avoir croisé, aimé et respecté. Je me suis mise en position de victime alors que je n'ai été qu'un prétexte. Il n'a que faire de votre chagrin, de votre vie après, de ce qu'il laisse quand il en a fini avec vous. Il est l'homme à qui on ne peut resister, il sait vous le faire croire. Mais lui ne s'intéresse pas à vous en vérité. Il veut juste vérifier qu'il existe, qu'il est visible, qu'il plait. Il va pomper l'énergie dans les femmes qu'il attire à lui, pour se sentir homme. Sauf que la seule qui récoltera le fruit de sa semence c'est sa femme, la vraie, l'officielle. Oh il y a bien eu la petite incartade réelle, celle qui a pu le faire culpabiliser, avoir un fond de regret; c'est pour ça que ce monde virtuel est génial, il te protège naturellement. Entre lui et elles, il y a une vitre sans tain. Elle est pratique et indispensable, car elle est le garde-fou. La tromperie reste à l'abris. Et puis en est-elle une vraiment puisque le physique n'entre pas en ligne de compte. On trompe que si on touche mais ça c'est ce qu'il doit se dire pour s'en convaincre. En réalité, c'est une belle hypocrisie, la tromperie est bien là même si dans les draps se mêlent des corps mariés, fidèles, la pensée est ailleurs pour lui. Et la pensée est infidèle. 
Il y a bien tromperie même sans coucherie. 
Il faut être honnête, la responsabilité se porte sur les deux parties, le piégeur et la piégée . Là où il y a un os c'est que l'un ment, joue et manipule et que l'autre est naïve, sincère et aimante. Patatra !! L'équilibre n'y est pas, il y a un dysfonctionnement dés le départ. L'un sait où il va et l'autre pas. L'un est rompu à la l'exercice , l'autre met les pieds dans le plat. Après c'est une suite logique qui découle de tout ça. Il va presser sa proie, l'utiliser à sa convenance. Il va agir de façon gentleman, toujours. N'oubliez pas qu'un écran protège. Qu'il ne permet pas l'accès aux yeux, aux expressions, à la voix et son intonation. Il faut tout décrypter dans les mots et seulement les mots. C'est d'une simplicité pour celui qui sait et lui sait et parfaitement en plus. Il ne doute pas. Ça marche comme il veut toujours. Il a un petit cumul de conquêtes virtuelles qui peuvent lui permettre cette assurance. Tomber ou fuir et je suis tombée parce que je n'ai vu que des mots. Parfois des doutes mais toujours très vite dissipés par sa capacité à les effacer. 
Et ensuite vient la chute. Tu imagines que tu tombes et que tu n'atterris jamais. C'est long long long, une descente dans l'enfer de l'oubli et enfer et bien le mot car l'oubli n'existe pas. Alors il faut faire autrement avec de heures de thérapies qui te feront réaliser qu'il a tout fait pour que tout se déroule selon ses souhaits. Il vous a manipulé en fonction de ses désirs, vous n'étiez qu'un pion, un espèce de stimulant qu'il ne peut pas toucher et ça l'arrange. Il a besoin de vous pour lui c'est tout. Il sait çe qu'il fait je vous l'ai dit, il ne laisse de lui que le nécessaire mais surtout pas son 06. Là encore il a trouvé la parade, son portable est professionnel, ah ah ah ..tu sais à cet instant qu'il te prend pour une conne mais tu laisses coulé, à cet instant tu l'aimes et c'est bien ce qui fera ton malheur. Lui il ne t'aime pas, il veut juste jouer. Il vous aura cerné, il sait qu'il ne risque rien, et puis de toute façon il saura s'échapper quand il sentira le danger. C'est ce qu'il s'est passé. J'avais le scénario et pourtant je suis tombée dans le panneau. Je l'imagine telle une pieuvre, c'est l'animal qui me vient quand je pense à lui. 
Il était sur de lui et de son sex appeal, je dirai plutôt aura dans ce cadre là . Il est toujours sur de lui car il vit et continue son chemin réel et virtuel et je suis sure qu'il'n'a rien changé. Que la femme derrière son clavier est subjuguée, et qu'il sait quoi lui écrire pour lui mentir en toute vérité. Une fois qu'il a trouvé une proie il l'emmène là où il veut. Débrouille toi ensuite. Les semaines qui se transforment en mois pour guérir. Tu as subit un viol psychologique, mais qui s'en soucis ? Il n'y a rien. Tu es responsable c'est tout , tu avais qu'à faire attention. Personne ne t'a obligé. Ton corps te punit, tu ne l'écoutes plus. Tu ne prends plus soin de lui et il te le rappelle douloureusement. Tu vomis chaque fois que tu veux hurler ton dégout de toi. Oui oui parce que n'oublie pas qu'on va te mettre la faute à toi rien qu'à toi. Lui c'est un homme qui t'a séduit, c'est pas de sa faute. C'est juste toi rien que toi. Et on va te le rappeler. Souvent, longtemps. Si Ton corps sombre alors tu sombres avec. Il faut te secouer, te faire violence. Ne plus focaliser sur tout ce qui peut le rappeler. Tu as tout effacer. Et puis tu es là dans cette salle obscure, tu es venue pour deux heures de répis, tu as bien bossée, il est sorti de ton esprit, il est loin, enfin. Et soudain tu bondis de ton siège, tu étais en train de mettre ton portable en sourdine pendant les divers bandes annonces et un prénom résonne dans la salle, Eve. Merde, il est là toujours là. Merde. À travers trois lettres , à travers l'enfer du non oubli.
Mille fois je t'ai pardonné. Mille fois j'ai essayé de t'excuser. Mille fois j'ai porté la culpabilité. Mille fois j'ai jeté ce poème " à toi ", mille fois je l'ai reposé sur l'étagère écrit sur les deux feuilles vierge d'un livre qui parle de celui qui a bercé tant amours avec son été indien. Mille fois j'ai écrit et réécrit cette dernière lettre que tu as ignoré, méprisé, supprimé. Merci. Car de ça j'ai compris qui tu étais et qui j'étais. 
Tu continueras d'abimé et moi je continuerai d'aimer. J'aimerai écrire ton nom en lettre capitales et le diffuser à grande échelle pour que plus une femme tombe dans ton piège virtuel. Tu ne m'as rien épargné parce que tu m'as menti. Elle était là avant que je ne sois plus là. Elle, une autre. Qu'en est-il aujourd'hui ? As-tu réalisé que tu faisais du mal à ces femmes que tu prétends aimé ? As-tu compris que ton passé te pèse ? As-tu compris que tu vivais dans ton mensonge ? Ta jambe te fait mal ? Un jour la justice va entrer dans ta maison, un jour elle va t'ouvrir les yeux. Tu vas comprendre. Pourquoi penses-tu être à l'abris ? Parce que tu te crois protéger, en imaginant que les femmes que tu choisis ne parleront jamais. Mais attention, un jour il se peut que tout ne soit pas aussi lisse et sans danger. Un jour il se peut qu'une de ces femmes soit comme toi, juste une image inventée. 
J'ai choisi de t'écrire dans ce pseudo roman, de te donner l'importance que tu mérites, celle des lâches, des fuyards, des amours avortés, des amours qui n'en sont pas, d'un homme qui n'en est pas un mais qui pense l'être dans cette horrible puissance qui se cache dans un pantalon qui pourrait trahir en vérité l'impuissance de cet homme qui n'a que sa virtuelle virilité pour exister. Es-tu Julien ? Es-tu Alberto ? Es-tu juste un rien, un fantôme des nuits glaciales de cet hiver là qui fut à la fois le plus beau et le pire de ma vie parce que j'ai cru qu'avec toi je pouvais aimer l'homme et oublier celui qui enfant m'avait tué le sens inné de l'amour dans toute sa pureté. Ce pédophile tu l'as fait revenir dans mes cauchemars car au fond tu es comme lui.
Que ces lignes tombent ou pas sous tes yeux m'est égale au regard du mal irréparable que tu as fait. Comme ce pédophile tu as laissé une trace indélébile sur mon chemin, la plus laide que l'on puisse dessiner dans le coeur de quelqu'un. 
La plus jolie , j'écris. Merci 
Affectueusement

 

@MarieBuisson le 3/03/2018



04/03/2018
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 44 autres membres